lundi 21 septembre 2015

Revue de presse







C'est l'heure des vendanges à Gouvieux.



Les vendanges ont débuté dimanche pour deux jours dans les vignes municipales de Gouvieux. Dans cette commune du sud de l'Oise, une vingtaine de passionnés, des amateurs regroupés en association, cultivent depuis une dizaine d'années une petite parcelle dont ils tirent chaque année un vin blanc et un pétillant. Une partie de la production est conservée par les vignerons, l'autre est confiée à la ville qui l'utilise pour ses réceptions municipales.




Gouvieux, ce lundi 21 septembre. Une vingtaine de vignerons amateurs comme Jean-Paul Huguet (à gauche) et Paul Noblet ont récolté pendant deux jours le raisin qui servira à l’élaboration d’un vin blanc et d’un pétillant.(LP/F.NI.)

Solidement installé sur le tabouret en bois qu’il déplace mètre par mètre dans son rang de vignes, Jean-Paul observe la récolte avec optimisme. « C’est une belle année. On devrait pouvoir ramasser près de 2 t de raisins et en sortir une jolie cuvée. » Ce dimanche et ce lundi, il participait aux onzièmes vendanges sur la petite parcelle qu’une poignée d’amateurs ont créée sur les hauteurs de Gouvieux.
Ils sont une vingtaine comme Jean-Paul à participer à l’élaboration de deux vins, un blanc sec et un pétillant, depuis la taille des pieds l’hiver jusqu’à la vinification et l’embouteillage quelques mois plus tard. L’association des Vignerons de Gouvieux est née en 2002, encouragée par la commune qui met le terrain, un chai et du matériel à disposition de la joyeuse troupe. Près de 1 500 bouteilles sont produites chaque année. Exceptées les années noires comme en 2012, quand la météo et le mildiou avaient attaqué la vigne. « On avait à peine sorti 50 l… », se souvient tristement Jean-Paul.
Avec le temps, ces retraités, docteurs, agriculteur, maréchal-ferrant, photographe, etc. de 30 à 82 ans, tous de Gouvieux, ont gagné en expérience et peaufiné leur savoir-faire. Un conseiller viticole les accompagne : « Il était très présent au départ puis on s’est mis à travailler de façon plus autonome. Nous avons bien progressé », indique Paul, qui a rejoint dès 2003 cette aventure de néophytes. Ce vin qui fait leur « fierté » a récemment été distingué dans des salons. « Les tests à l’aveugle ont montré qu’il était même meilleur que certains que l’on trouve dans le commerce! », souligne Jean-Paul. Eux ne le vendent pas. La moitié est redistribuée à la commune pour ses réceptions municipales.
Ce week-end, des dégustations étaient proposées à l’occasion des Journées du patrimoine.
« Beaucoup ont aimé ! », se félicite Martine. « On dit qu’il ressemble au Chablis. Ce n’est pas un grand vin, mais il est sympathique », estime Sylvie, qui a rejoint les rangs des vignerons cette année. Leur production devrait bientôt s’enrichir. En 2012, 500 pieds de Pinot noir ont été plantés pour donner naissance à un rosé, « sans doute l’année prochaine ».

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« Pour des amateurs, c’est top ! »
Mélanie Urban, sommelière



Creil-Saint-Maximin, ce lundi 21 septembre. Mélanie Urban juge le vin de Gouvieux « très rond mais pas assez acide ». (LP/F. NI.)


Sommelière au magasin La Vignery dans la zone commerciale de Creil-Saint-Maximin, Mélanie Urban a dégusté pour nous le vin pétillant « Perle de Gouvieux » 2011 : « La robe est très claire. Il n’y a pas de reflet vert, ce qui indique que le vin est à maturité et prêt à être consommé. Les bulles sont hyper fines. On ne les voit presque pas. Au nez, on ressent beaucoup de fraîcheur. L’arôme est un peu poire. A la dégustation, il y a un problème d’équilibre : il est très rond mais pas assez acide et ne reste donc pas longtemps en bouche. C’est plus un vin de dessert, qui accompagnerait bien une tarte aux fruits. Je lui donne la note de 5/10. Avec mes encouragements. Pour des amateurs, c’est top ! »

samedi 21 mars 2015

"Du sécateur au tire-bouchon"

Voici le  numéro 1 de notre périodique sur l'association des Vignerons de Gouvieux.

Bonne lecture !